Où Sommes Nous
La Compagnie OÙ SOMMES-NOUS a été fondée à Genève en 2003. Jacques Michel et Véronique Ros de la Grange en assurent la Direction Artistique. La Compagnie a coproduit à ce jour une douzaine de spectacles à Genève, entre autres à La Bâtie – Festival de Genève, au Théâtre St-Gervais, au Théâtre du Grütli, au Théâtre Alchimic, et en tournée en Suisse et en France. Les objectifs de la Compagnie sont de créer des spectacles qui privilégient le théâtre contemporain, d’exploiter ces spectacles en organisant des tournées ou des coproductions, de favoriser des rencontres entre artistes de domaines variés, théâtre, musique, danse.
Créations en cours / dernière création
Faut-il laisser les Vieux Pères manger seuls aux comptoirs des bars
Cette pièce en forme de tragédie familiale, signée Carole Thibaut, raconte les retrouvailles fatales d’une fille et de son vieux père maltraitant. Le père condamné par la maladie vient quémander assistance à sa fille pour qu’elle lui donne la mort. L’ami de La fille qui arbitre le duo avec distance réussira-t-il à les guider en douceur vers l’inéluctable dénouement?
Ni la réussite sociale de la fille ni la maladie du vieux père ne peuvent effacer le passé. Entre les trois personnages va se jouer, au cours de cette nuit, une danse de mort et de vie, de haine et d’amour, Durant laquelle chacun tentera de régler ses comptes passés, pour oser enfin, peut-être, commencer à vivre. Il faudra que l’alcool dilue lentement l’acide de la haine, que les meurtrissures saignent encore une fois, pour que la parole s’échappe enfin, pour que les fantômes de ce passé qui ne passe pas, puissent se volatiliser définitivement. Pour incarner ces personnages, Jacques Michel, Camille Figuerero ainsi que Thomas Diebold sont dirigés par la metteuse en scène Véronique Ros de la Grange.

Productions réalisées / en tournée
Play Strindberg
Quand le Suisse allemand Friedrich Dürrenmatt écrit Play Strindberg, il réinvente La Danse de mort d’August Strindberg pour lui faire cracher son clownesque venin. Trois titans sur le ring de la haine nous entraînent dans une partie de poker menteur sans issue. Une comédie amère marquée du sceau implacable d’un jeu de massacre qui reflète la guerre des sexes, revisitée sous la forme d’un combat de boxe verbal. Alice et Edgar célèbrent leurs quarante ans de mariage qu’il serait plus juste d’appeler leurs quarante ans de carnage…
Edgar, militaire atrabilaire et tyrannique et son épouse Alice, qui a sacrifié sa carrière d’actrice à son mariage, forment ce qu’il est convenu d’appeler un vieux couple, soudé par quarante années d’une existence commune qui s’apparente à un huis clos permanent dans lequel l’enfer est l’autre. Rendus inséparables par leur extrême solitude, ils cultivent une haine réciproque à la mesure de leurs illusions perdues et de leur échec partagé. Le merdier du mariage. Tout mariage est un merdier.

Monsieur Bonhomme et les Incendiaires
« Quand on a encore plus peur du changement que du malheur,
comment éviter le malheur !!! »
Max Frisch
Monsieur Bonhomme, fabricant de lotions capillaires, prototype du petit bourgeois hypocrite, bouffi d’égoïsme, devient par lâcheté, et sous couvert d’un discours pseudo humaniste et idéaliste, le complice des incendiaires qui sévissent dans la région. Il les accueille, les abrite sous son toit et il finit par leur fournir la mèche et les allumettes qui embraserons non seulement sa maison mais toute la Ville.
Dans le contexte actuel de cette parabole, attentats, terreur, bruits de guerre… ce texte résonne aujourd’hui d’une toujours plus grande actualité et son récit sous forme de fable nous éclaire sur le cécité de notre monde face aux changements qui sont en cours et sur le déni de notre réalité.
«On a beau faire, la connerie humaine restera à jamais inextinguible»
